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La jauge ACVL (Schwab) datait de 1990 et on peut se demander pourquoi il fallu autant de temps pour se rendre compte de ses lacunes ? Une formule « secrète » en était une des raisons. Pour obtenir une nouvelle, mais surtout une meilleure jauge, en tenant compte aussi de l´évolution de l´architecture navale, un système de calcul plus évolué et qui tienne surtout compte de facteurs hydrauliques était nécessaire. Cela impliquait d’exiger plus de mesures.
Par maintes analyses et comparaisons avec d´autres systèmes de jauge en vigueur dans les pays maritimes, nous avons dû nous rendre compte, que l´algorithme de la jauge ACVL (Schwab) était mathématiquement dépassée et arrivée à ses limites. Inutile donc de continuer à vouloir la « bricoler » !
La grande majorité des clubs dont la SNG, CNV, SNNy, SNR, CNM, CVVi, CVL, CVV, CNP, presque tous les clubs français, utilisent une forme ou une autre de temps compensé pour leurs régates internes afin de départager les bateaux. En effet, le nombre de bateaux n’est souvent pas suffisant pour donner un classement par classe et donc passablement de clubs ont introduit un système de compensation, souvent basé sur le coefficient ACVL et par la suite adapté localement (jauge à Lulu). Or l’algorithme de calcul de la jauge ACVL – Schwab n’a jamais été prévu pour calculer du temps compensé. D’autre part cela permettra à tous les bateaux de se mesurer selon leur potentiel de vitesse sans devoir nécessairement être modifiés pour atteindre le maximum de la classe et cela redonne une chance aux unités classiques ou monotypes, qui ne peuvent le faire. L’exemple du Fastnet 2005 est un cas d’école (le maxi « Maximus » de plus de 30 mètres battu par « Iromaguy », un Nicholson 33 de 30 ans d’âge. Ne vous faites pas trop d’illusions, cette situation n’arrive que très rarement… et le Bol d’Or reviendra toujours au premier en temps réel…)
La cotisation annuelle couvre le financement du site qui assurer la mise à jour des informations qui sont mises à disposition des clubs pour faciliter la procédure d’inscription et l’organisation des courses. Le calcul de la jauge n’est en réalité qu’un aspect secondaire du site.
SRS met à disposition des clubs le répertoire de tous les bateaux ayant une jauge active afin de faciliter la tâche des comités de course. C’est le but principal du renouvellement annuel de la jauge ; maintenir un fichier aussi à jour que possible afin de garantir la véracité des données et assurer un bon déroulement de la procédure, de l’inscription jusqu’à la remise des prix. Un des problèmes majeurs pour l’organisation d’une régate, et particulièrement en temps compensé, est de garantir l´identification des bateaux. C´est l´introduction du panneau de course individuel en 2005, véritable plaque minéralogique du bateau, qui permet d’assurer un pointage fiable au marques. Mais il faut que les navigateurs se fassent pénitence de le présenter systématiquement aux bouées… raison pour laquelle il est recommandé de placer des chiffres sur la voile ou mieux sur la coque pour ne pas se distraire lors des manouvres des passages de marques.
Les séries officielles s’assurent que tous les bateaux sont identiques et les paramètres sont définis par l’Aspro qui a la responsabilité de faire respecter la monotypie. Les bateaux qui ne veulent pas respecter la jauge devront remplir leur certificat individuel et ne seront pas classées dans la série mais sous une dénomination « open ».
Lors des grandes régates, les séries représentées par un minimum de bateaux selon l’Avis de Course bénéficieront d’un classement séparé.
Ne sont pas considérés comme séries monotypes les classes de constructions tels que 5.5m, 6m, 6.5 et 8m.
Le règlement de jauge (Rating Rule) calcul la performance intrinsèque de chaque bateau selon les mesures de la déclaration. Tous les bateaux sont donc « calibrés » selon un calcul identique.
Le règlement d’application (racing Rule) en revanche, définit comment un club peut ventiler les différents bateaux pour définir un classement. Ce sont deux choses très différentes qui sont souvent source de confusion. Les principales critiques des jauges viennent essentiellement de problèmes de règlement d’application.
Bateau A (TCF 0.990) et bateau B (TCF 1.008), A ne devra pas mettre plus de 1.008-0.990 iemme d’heures que B pour le battre, soit 18 millièmes d’heure soit 64 secondes. B lui doit donc en gros 1 minute par heure de course. Un fichier d’aide à la tactique de régate sera disponible prochainement sur le site pour aider les navigateurs à positionner leur bateau par rapport à ses concurrents les plus habituels. Attention, le raisonnement ne tient qu’autour de 1.000. L’erreur s’amplifie au fur et à mesure qu’on se décale de cette valeur. On peut dire que 1/1000 est à peu prés égal à 4 secondes.
En réalité, si le logiciel était aussi performant qu’on pourrait l’espérer, il ne devrait y avoir qu’une classe et un seul vainqueur. Si on considère le système de classement A, en saucissonnant la flotte en tranches de compensation à 10-12%, cela rend la course plus homogène. Avec en plus une classe TCFX typée « libera » au dessus de 1.400 qui court en temps réel, cette dernière est en place afin de ne pas torturer inutilement la formule de jauge et ainsi déséquilibrer l’ensemble de la flotte pour laquelle elle marche bien.
Il faut comprendre que le TLW est une limitation destiné surtout pour les équipements comme balcon ou bout-dehors partiellement rétractable (à cause de l’enrouleur) et éviter des abus d’équipements qui imposeraient aux autres concurrents de se maintenir plus à l’écart que normal. Par exemple, la présence d’un arbre moteur peut faire un petit mètre de long et surtout crée un danger non négligeable pour le vernis des autres bateaux. Premièrement, on ne régate pas avec un moteur sur le tableau arrière, simplement par souci de centrer les poids. Toutefois, pour tenir compte d’arguments sécuritaires de ceux qui ont des gros hors-bords, pesant parfois 30 ou 40 kg, où la manutention peut devenir hasardeuse voir dangereuse dans un coup de vent, il est toléré que le moteur puisse rester à poste à l’arrière du bateau et ne pas être compris dans la TLW.
L’ISAF n’a pas encore émis de cas de protêt sur contact avec présence d’un hors-bord (cela rallonge artificiellement le bateau et pourrait poser un conflit d’interprétation du LOA).
L´IRC est issue d’une formule RORC similaire à la SRS mais qu´elle coûte 10 € / m / année soit 100€ pour un bateau de 10m. On s´aliénerait au bas mot la moitié de la flotte rien que par ce montant. L´IRC marche bien pour les activités hauturières mais l´algorithme n´est pas bien adapté aux condition lacustres et aux bateaux de haute performance du type lémanique, qui est chère à notre flotte et à notre savoir faire local. La Commission Technique avait d´ailleurs eu des contacts assez avancés avec l´IRC avant de décider de partir sur un chemin indépendant, avec l´inconvénient d´être plus limité en moyens de calculs, bénévolat oblige.
L´argument principal reste le prix. Cette approche est indispensable pour éviter de devoir passer par un jaugeur (la plupart des navigateurs ne veulent ni payer ni dépendre d´un jaugeur) et permet une certaine convivialité. C’est un des fondements de la jauge SRS, mais aussi de l’IRC. De plus, il y aurait près de 800 jauges à établir ainsi qu’à chaque changement de voile… et évidement il y en aurait des dizaines à établir la veille du Bol d’Or ce qui n’est pas humainement possible…. L´inconvénient est que la performance de la jauge dépend de la justesse des chiffres déclarés, raison pour laquelle l’ACVL fait un effort particulier pour aider les propriétaires à remplir leurs certifs pendant des journées de jaugeage. Ceci est d’autant plus important que la saisie se fait sur une plateforme Web directement par les concurrents qui auront l’entière responsabilité des valeurs qu’ils déclarent. Si un autre concurrent suppose une tricherie, il lui faudra déposer protêt lors d’une régate.
Les RCV stipulent que les éventuels frais de jaugeage (grue, jaugeur…) soient à la charge de celui qui à tort.
La jauge doit définir la performance des bateaux hors de toute interférence non mesurable. Le poids à vide est le seul qui soit logique et exigé par toutes les jauges sans exception et elle a l’avantage d’être compatible (pour ceux qui souhaiteraient un jour naviguer à l’étranger ou en mer). Le problème c’est que bon nombre de poids déclarés à ce jour sont faux, même si souvent donnés de bonne foi par les propriétaires. En effet, les poids déclarés sont parfois obtenus auprès des constructeurs / importateurs ou plus simplement correspondent au chiffre indiqué dans le permis de navigation, valeurs qui sont souvent largement erronés car se sont des poids « fiscaux ». Trop peu de bateaux ont réellement été pesés et bon nombre de navigateurs sont surpris du résultat. Des exemples flagrants comme un Hélium qui passe ainsi de 0.95 à 1.15 tonnes ou un autre Luethi qui passe de 5.8 à 4.8 tonnes par exemple ! La différence étant plutôt à la hausse par ailleurs. Notez également que certains navigateurs ont pu être bluffés par les indications de la grue (cf. le limitateur de la grue de la SNG indiquant près de 25% de trop, d’autre fois la tare de la croix de levage n’a pas été soustraite… un oubli fort avantageux par ailleurs…) raison pour laquelle il est fortement recommandé d’utiliser le peson de l’ACVL, prêté gratuitement mais sur réservation (contacter le CNM). Ce peson est limité à 10 tonnes. Pour les bateaux plus lourds, contacter la Commission Technique.
Attention, précision n’égale pas tolérance. Les mesure linéaires sont centimètriques ce qui permet de compléter sa jauge sans équipements spéciaux. Le peson de l’ACVL est régulièrement étalonné (en 2007) et à une précision de 0.2% soit 5 kg. Il faut toutefois déclarer le poids indiqué. Si vous utilisez un autre peson, non étalonné, vous risquez de vous faire trahir par la mesure. Il faut reporter le chiffre affiché par l’instrument dans votre déclaration sans tenir compte de sa précision. En revanche, lors d’un pesage de contrôle, il y aura une certaine tolérance.
NON, pour autant que vous soyez membres des séries reconnues dans SRS. Vous n’avez rien d’autre à faire que de déclarer votre bateau « standard » en sélectionnant le bouton respectif sur le site de la jauge. Ceux qui ne sont pas affilié à la série sont fortement incités à rejoindre l’Aspro qui s’engage en outre à maintenir la conformité du reste de la flotte.
Pour les autres séries, vous aurez à procéder à une pesée et un jaugeage en bonne et due forme. Demandez à votre Aspro de contacter la Commission Technique).
Bonne occasion de faire les nettoyages de printemps, tâche qu’il faudrait faire de toute façon au moins une fois par année. Avec un peu de bonne volonté, l’établissement d’une jauge complète pour un gros bateau très « chargé » prend un peu moins de deux heures, à deux personnes en suivant les instructions disponibles sur le site, et cela une fois pour toutes mais il convient de le faire avec sérieux. Aux navigateurs de juger si cette demande est excessive…
Bien au contraire, il est d’autant plus facile de faire les mesures sur la coque, la précision centimétrique étant suffisante. Méfiance tout de même car la ligne d´eau avec le bateau vidé est d´habitude quelques centimètres plus bas (ou le bateau monte, selon le point de vue), adaptez les élancements en conséquence. Profitez de mesurer / peser votre bateau lors de remise à l´eau, complètement vide afin d´avoir son poids « nu ». Il est par la suite facile d´y rajouter les quelques éléments autorisée selon la liste dans la notice explicative.
NON ! La pesée ne sera exigée qu’une seule fois mais nous demandons de la faire avec sérieux et si possible pendant les séances de pesage afin de « certifier » la pesée. Il est recommandé de faire certifier la pesée par le représentant technique de votre club (un Ambassadeur « SRS » est défini dans chaque club). Ceci donnera d’autant plus de crédibilité à la jauge. Notez que ceci n’est que recommandé, la jauge restant auto déclarative, mais cela nous permet de raffiner d’autant plus la jauge que nous avons de paramètres fiables dans le fichier central, ce qui n’était pas le cas avec l’ancienne jauge ACVL. Le poids ne change que si le bateau est structurellement modifié, ce qui nécessiterait évidemment un nouveau pesage
La mesure du HB (plaque de tête de la GV) était sujet à interprétation, en particulier pour les voiles à fort rond de chute. Ces dernières années, presque toutes les voiles de la flotte ont pris un rond de chute conséquent qu’il faut maintenant quantifier. En fait, la mesure de HB n’est plus demandé et a été remplacée par le MGT. Même constat sur les voiles d’avant. Les focs lattées bénéficiaient d’une remise car la mesure était limité à celle du triangle base (LP) x guidant (IG). A contrario, les voiles sur enrouleurs sont pénalisées par des chutes négatives qu’ils ne peuvent déclarer. Ainsi, les mesures à mi-hauteur (HHW), ¾ hauteur (HHT) et la larguer de la têtière de génois (HHW) sont demandées.
Désolé, c’est déjà assez compliqué comme ça…si on veut faire de la course mécanisée (eh oui la voile est un sport mécanique…) il faut s’équiper en conséquence. Il reste évident qu’il vaut mieux aller au bon endroit avec des vieilles voiles qu’au mauvais avec des neuves…
La capacité d’un bateau à porter un spi est défini comme la hauteur du point de drisse sur le pont par la longueur du tangon/bout dehors. Ceci défini une surface exploitable dans laquelle les voiliers peuvent s’exprimer. Récemment, certains spi ont pris tellement d’embonpoint que les équipiers passent plus de temps à éviter qu’il ne chalute que de le voir voler et les spis asymétriques ont fait d’énormes progrès sans nécessairement ressembler à des montgolfières. En fait, le bon spi pour le bateau est celui qui tire le mieux sous diverses allures et pas nécessairement le plus grand qu’on peut faire voler. La mesure est d’autant plus facile à prendre.
OUI par définition la formule SRS est modifiable, ce qui permettra de l’influencer spécifiquement en fonction des avancées architecturales (mais sans introduire des pénalités indépendantes comme au temps ou on rendait 15 points au résultat final pour une hélice tripale et ou chaque trapèze coûtait 10 points). Cela générait des sauts difficiles à justifier.
OUI : par souci de transparence la formule est publique et disponible sur le site. Afin d’améliorer la performance de cette jauge nous encourageons les observations et commentaires documentés qui seront étudiés par la Commission Technique.
OUI : sur la base de l’analyse des certificats et des commentaires des navigateurs il est en effet probable qu’un contrôle sporadique soit instauré. Ceci donnera d’autant plus de crédibilité à la jauge SRS que le poids avait été particulièrement « abusé » auparavant. L’objectif étant évidement que chacun puisse régater sereinement sans se poser la question si son concurrent à déclaré les bonnes dimensions.
OUI. Les caractéristiques de toute la flotte sont consultables sur le site. Il est suggéré toutefois de ne pas « pomper » les résultats par paresse car cela a déjà engendré des débats houleux. Mieux vaut faire ses mesures indépendamment et le cas échant signaler une différence significative à la CT qui contactera le bateau en question. Il est important de comprendre que l’ACVL ne fera pas la police et laisse cette tâche aux comités de course / navigateurs qui peuvent déposer protêt contre un bateau qui triche ostensiblement, conformément aux RCV. Le coût de la procédure de jauge, si pertinent, sera à la charge de celui qui à tort.
La voile est un sport mécanique, dont les unités sont très diverses en taille et en potentiel. La jauge SRS est conçue pour permettre à tout un chacun de faire des mesures simples sans avoir à passer par l’intermédiaire d’un jaugeur certifié, coût de l’opération oblige. Si vous négligez la prise de vos mesures, c’est l’ensemble des navigateurs qui souffre d’iniquité, vous engagez la crédibilité de votre équipage et cela discrédite le travail bénévole de la Commission Technique
Nous sommes des bénévoles et avons aussi des familles. Il faut comprendre que nous asseyons d´automatiser le plus possible le système car avec 1000+ bateaux répertoriées, avec chacun 27 mesures et presque autant de données administratives, ce n´était plus gérable « à la main »… d’autre part, ceci nous permet de procéder au paiement en ligne qui nous évite la frustration des rappels, sans parler des navigateurs hors de la Suisse qui ne comprennent pas nos bulletins postaux, système d’un autre âge, tout comme les chèques d’ailleurs. Conjuguées, ses dispositions permettent à chacun de prendre sa destinée en main et d’en assumer la responsabilité.
La Commission technique est consciente que nulle jauge n’est parfaite et que des raffinements continus sont nécessaires et souhaités pour éviter des trous de jauges trop flagrants. Elle évaluera plusieurs adaptation pour tenir compte notamment de :
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